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Civitas Calvi Semper Fidelis

Calvi : La Citadelle de la Corse



Depuis votre chambre d'hôtel à Calvi, vous pourrez rejoindre, à seulement 1h30 de marche, la pointe et le phare de la Revellata.
Depuis cet endroit magnifique, vous pourrez contempler depuis certaines chambres de nos hôtels, la pointe de la Revellata, la ville fortifiée ainsi que
la Citadelle de Calvi, qui apparaît clairement dans son rôle de capitale de la Balagne.

Dépassant des remparts, les vastes demeures anciennes semblent surveiller les côtes. Les Phéniciens, peuple de navigateurs et de commerçants, auraient fréquenté cet abri dès le Ve siècle avant notre ère. Mais c’est au temps de l’occupation génoise (XIII siècle) que fut édifiée la Citadelle de Calvi.

Si les plages du golfe de Calvi s’étendent sur des kilomètres (5km), la ville est toute petite. Pourtant, on s’égare à loisir et avec beaucoup de plaisir dans les ruelles et les escaliers de la citadelle, parmi des maisons souvent biscornues, mais toujours crépies de couleurs tendres.

Un petit conseil : si vous n’êtes pas venu par le petit train, garer votre voiture avant d’entrer dans Calvi ou sur la place de parking qui vous est réservée dans le cas ou vous logeriez dans l'un de nos hôtels. Voilà qui est prudent. Sans doute vos pas vous mèneront-ils aussitôt sur le port : les quais offrent le meilleur point de vue sur la Citadelle de Calvi. Ce donjon isolé, un peu en avant des remparts, est la tour de Sel. Elle servait jadis d’entrepôt, après avoir été érigée comme fortification.

En fait les remparts abritent une seconde ville. Une fois franchie la porte monumentale,
vous voici dans l’ancien palais des gouverneurs génois, devenu aujourd’hui une caserne de l’armée française.

En face se dresse le palais Giubega, qui était la résidence à Calvi des évêques de Sagone. Entre les deux, sur la gauche, l’église Saint Jean Baptiste mérite une visite immédiate, car elle possède un crucifix miraculeux : c’est une croix d’ébène que l’on appelle Christ noir, ou encore Christ des Miracles. Lors du siège de Calvi par le Maréchal de Termes, en 1555, les calvais firent le tour des remparts en procession, en dressant ce crucifix face à l’ennemi….et le siège fut levé.

A Calvi, on ne refuse pas le merveilleux. D’ailleurs, on aime raconter que le découvreur de l’Amérique, Christophe Colomb, est né ici.
Sur les hauteurs de la Citadelle de Calvi, vous verrez en effet une plaque apposée prés de vestiges de murs
qu’elle identifie comme ceux de la maison natale de Christophe Colomb. Il est vrai que ce dernier était génois, tout comme Calvi.

On dit aussi que le navigateur aurait donné des noms typiquement corses à des poissons découverts dans la mer des Caraïbes. Pourquoi pas, après tout ? Quand à la maison, ce sont des boulets anglais lancés lors du siège de 1794 qui l’ont détruite. Durant cet épisode historique, parmi les audacieux officiers anglais qui tentèrent l’assaut se trouvait un certain Horatio Nelson. Et c’est à Calvi qu’il perdit un œil. Vous verrez aussi, dans le dédale des ruelles, une plaque évoquant le séjour de Napoléon Bonaparte en 1792 : fuyant Ajaccio, où il s’était opposé aux partisans de l’indépendantiste Paoli, il était venu chercher refuge chez un parent, avant de quitter la Corse pour connaître le destin que l’on sait.


Calvi n’est certes pas étendue, mais l’histoire vous y attend au coin de ses rues et de ses escaliers.

Depuis votre hôtel descendez en ville, qu’on appelle le port, par opposition à la Citadelle. Pour cela prenez pour point de repère le monument
le plus extraordinaire de Calvi : le clocher crépi en rose et blanc de l’église Sainte Marie Majeure.

Cette tour acérée fut construite au XIXème siècle prés d’un édifice circulaire abritant entre autres, un remarquable buffet d’orgue du XVIIIème siècle. L’église, belle et baroque se dresse entre les petites places Crudeli et du Docteur Marchal : leurs terrasses sont idéales pour observer l’animation du Calvi estival,
en attendant l’heure de reprendre le petit train ou de rentrer à votre hôtel.

Centrale hôtelière Calvi